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Association CAMIN FERRAT

Le pays des asphodèles 

 

"Si vous cherchez des flâneries en solitaire, un lieu où vous reposer et déguster le silence, un endroit pour vous retrouver en famille, une inspiration pour vos créations artistiques, rien de tel qu’une petite virée sur le causse de Campestre et Luc.

Situé à l’exact point de rencontre des départements du Gard, de l’Hérault et de l’Aveyron, perdu dans le désert du Larzac, à la limite des cevennes et bordé par les gorges asséchées de la Vis et de la Virenque, le petit causse de Campestre accueille plus d’une centaine d’habitants dispersés en plusieurs hameaux et fermes. Flore très variée et endémique, les curieux et les amoureux de la nature y trouveront leur bonheur. Visiter les multiples hameaux procure un réel plaisir, les propriétaires en général attentif à la beauté de l’habitat en pierre savent en prendre soin et mettre leur architecture en évidence.

Chacun vit à son rythme, loin des pressions urbaines. Des goûts magiques s’offrent à vous, notamment l’été, entre miel du causse et des Cévennes, cueillette du thym, fromages de brebis directement achetés à la ferme.

Vos enfants pourront y découvrir la vie rurale, le travail des champs, les troupeaux dans les collines et le retour aux bergeries au crépuscule. De nombreuses activités répondront à vos envies telle que parcourir le plateau à cheval, façon cow-boy, accéder à la rivière proche, voire à la Méditerranée située à moins de cent kilomètres de Campestre.

Enfin si l’histoire locale et le patrimoine vernaculaire vous inspire, vous pourrez tenter une visite vers l’ancienne colonie agricole du Luc , les caselles de lacamp ou l’abîme st férréol qui fit office de cave concurrente au fameux fromage de rochefort au siècle passé."   

Marie-soleil PIZIO

 

 « On avance sur le plateau du Larzac au milieu d’étendues argentées par les « cheveux de vieille ». Les glumes de cette graminée des Causses, contrairement à celles qui enveloppent d'ordinaire l'épillet, s’allongent en juin, en arabesques comme des plumes d’autruche, velues comme elles, d'un blanc soyeux où glisse la lumière. Stippa pennata. Les chèvres en sont friandes. Si menues que soient ces glumes - un fil -, leur masse couvre les prairies naturelles, ondule dans le sens du vent à la manière des jeunes céréales. Les nuances de l'air s'y inscrivent en miroitements d'argenture et de soie. Il y a heureusement cette grâce dans ce paysage qui hausse contre le ciel une horizontalité qui est un mensonge. »

Marie Rouanet à sa venue sur le causse de Campestre dans « Les enfants du bagne » (payot - 1992)

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