"Sans la liberté de blâmer, il n'y a point d'éloge flatteur."
Actualités locales - Causses & Cévennes
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- Disparition des bureaux de poste : Dans le Gard 101 communes sont concernées.
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"PARTICIPE PRESENT" journal local
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Un petit mot pour annoncer la naissance de "Participe Présent", journal de la vie locale, réalisé sous l'impulsion d'habitants des Causses et des Cévennes.
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Semestrielle dans un premier temps, cette publication dont le premier numéro date de septembre, revendique un besoin de réfléchir, comprendre, proposer et dialoguer. Elle se veut tribune libre destinée à rompre les isolements, espace de parole, artère de circulation pour l'information locale.
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Au sommaire du premier numéro : un dossier sur l'assainissement des communes, des témoignages de nouveaux arrivants dans le Pays viganais, une enquête sur la formation des élus à la vie locale, quelques données sur le communauté de communes, un billet d'humeur… Tout celà n'est pas sans rappeler le défunt "lo Pelon".
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Une nouvelle association "campestre jeux et loisirs" vient de voir le jour sur la commune de Campestre-et-Luc. Son but est de réunir les campestrols autour d'une table pour diverses activités (sic) - repas, jeux de cartes - comme le fit en son temps, sans trop de succès, l'ex-conseillère municipale Nicole Briche avec l'aide de l'ex-maire Bernard Cauvas (ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont...).
Après Campestre-animation, Campestre-et-causse, Camin Ferrat, et Mouv-en-Flé, se pose la nécessité d'une cinquième association dont l'activité spécifique aurait, pourtant, put trouver sa place au sein d'une des autres associations.
Le colinot, volatile urbain, persiflera-t-il cette fois-ci encore à la concurrence associative déloyale comme il le fit à l'occasion de la création de l'association Camin Ferrat ?
Comment le canyonning saccage nos rivières
La Dourbie, qui descend de l'Aigoual vers Millau, est toujours citée (hélas à tord désormais) comme une des rivières les plus propres de France. Il est vrai qu'il y a 20 ans, on pouvait boire son eau pour se rafraîchir. Il y avait la pêche, la baignade, la randonnée pédestre. Jamais de problème grave si ce n'est, aux rares accès en haute vallée, une surpopulation pendant trois semaines, avec les méfaits habituels : feux en bordure de végétation sèche, retenues spontanées de pierres pour agrandir la mare à touristes,ordures partout. Il a fallu tout de même se battre successivement contre un projet de barrage EDF (arrêté), les rejets des décharges municipales illégales des villages en amont (dont les conséquences sont encore très visibles), et plus bas les dégâts de stations d'épuration bâclées aux multiples "accidents".
Tourisme industriel
Puis vinrent les industriels du tourisme, qui multiplient au-delà des dimensions soutenables les activités dites "de nature" jusque là réalisée par les particuliers, au coup par coup. On connaît l'histoire : là où un amoureux de l'eau passe un jour en kayak, il yen aura bientôt plusieurs milliers par jour, comme un temps sur l'Ardèche. Ce qui n'abîmait rien devient calamité. Ceci dès lors qu'il se trouve un petit malin pour l'organiser sur une grande échelle. "Petit malin", certes, car arriver sans contestation à faire payer les gens pour des activités ordinairement gratuites, est très habile. Quand on connaît les tarifs on est impressionné : en effet, il s'agit de l'utilisation d'une rivière... qui n'appartient pas aux industriels, mais bien à tout le monde !
Alors, on peut tout y organiser, du canoë à la rando, du canyonning au raft, etc.Et de préférence, tout à la fois, mais pas au même endroit. Alors, on voit apparaître un bétonnage pour que les canoës puissent descendre dans l'eau, des pitons le long des falaises ou des gorges, des sanisettes en plastique aux endroits très fréquentés, des parkings, des structures (d'abord provisoires, puis permanentes) pour le saut à l'élastique et naturellement les panneaux et banderoles publicitaires pour l'entreprise en question; qui se réserve des sites que leurs concurrents ne peuvent utiliser. Les rivières se privatisent ainsi en quelques saisons. La concurrence accélère le mouvement, sans oublier la foultitude d'organisateurs clandestins : un fourgon pour le matériel, un numéro de portable pour trouver des clients à qui on donne rendez-vous sur le site, un peu de pube dans la presse locale et le tour est joué - ni patente, ni autorisation, ni impôt, ni taxe, on rentre chez soi les poches gonflée. Ce n'est plus de l'exploitation, c'est du pillage.
Faites par des particuliers à petite échelle, la plupart de ces activités n'auraient aucun impact grave sur l'environnement ou le paysage. Réalisées par des industriels sur une grande échelle, l'impact devient fort. Trop d'amateurs de ces loisirs pour les accueillir tous et les sites de nos petits pays ne sont pas capables de digérer autant de personnes dans la saison : alors comment diminuer l'impact sans pénaliser tel ou tel au détriment de plus chanceux ?
Tourisme prédateur
II y a aussi des activités prédatrices. D'abord toutes celles qui utilisent un moteur. Mais d'autres, en apparence sans impact, peuvent en avoir un très grave. Il en est ainsi du canyonning. Malgré la désinformation permanente des industriels, relayée par la presse locale très complaisante (au moins un article par semaine en faveur des sports de nature),il y a bien eu des études scientifiques sérieuses effectuées sur des sites de canynonning,notamment par le Parc des Cévennes. Elles sont sans ambiguïté : le canyonning abîme les rivières où il est pratiqué massivement.
Un des attraits du canyonning est de marcher dans le lit de la rivière, de parcourir les canyons mais aussi les espaces intermédiaires sans remettre les pieds sur les berges.Les pieds foulent alors le sol du cours d'eau, brassent la vase, font remonter la faune et arrachent la flore, et le courant en emporte une partie tandis que l'autre retombe.Retombe ? Non, car d'autres pieds arrivent, qui rebrassent tout. Quand les 20 personnessont passées, le calme revient... pour une demie-heure, car surgit un autre groupe. Et ainsi de suite.
La sécheresse ayant abaissé le niveau des eaux, la situation n'en est que plus grave, d'autant que les entreprises, pourtant alertées par les riverains et les associations,ont toujours refusé de limiter leur activité, même pendant la canicule de 2003. L'affaire est juteuse et la rivière peut bien crever, ils n'en avaient rien à fiche. Les pêcheurs,nombreux autrefois sur la Dourbie, rivière de première catégorie pour la truite fario, sont unanimes : baisse de la population, dégâts sur les alevins, malgré le travail des associations de pêche ; la combinaison sécheresse-tourisme a été fatale, d'autant que la pollution ne cesse de croître elle aussi.
Face à la contestation, évidemment niée par les opérateurs et la presse, quelques maires ont tenté des interdictions, cassées par les tribunaux administratifs, car aucun texte ne leur permet d'agir. La plupart ont vite baissé les bras et cédé aux sirènes du tourisme à tout crin. Ailleurs, c'est le cas sur la Dourbie, des discussions ont eu lieu qui ont abouti à un protocole d'accord : limitation des jours, des horaires, du nombre de descentes, du nombre de personnes par jour, parcours imposé avec accord des riverains. Mais bien entendu aucun contrôle, ce qui fait que le protocole est déjà bafoué, y compris par les organisations signataires. Quant aux dizaines d'organisations non-signataires (colonies de vacances, centres aérés, écoles, campings, etc.), ils ignorent le protocole, ils utilisent la rivière à leur gré sur les sites repérés sur Internet.
Il est donc à prévoir que la situation va redevenir explosive, tant l'exaspération des utilisateurs corrects de la rivière est à son comble.
Activité économique ?
Face aux contestataires, les industriels n'ont pas de mal à faire un chantage aux emplois, car c'est une activité qui marche. On peut remarquer cependant que, si le canyonning augmente, d'autres activités de nature disparaissent ou régressent. La pêche la première, la qualité de la rivière ne cesse de décroître. Mais aussi randonneurs et baigneurs qui, souvent, venaient chercher sur cette rivière difficile d'accès, le calme et la tranquillité. Ce plaisir se mérite et il fallait souvent marcher un peu pour en bénéficier. Mais 30 canyonneurs qui déboulent en hurlant dans le lit de la rivière, c'est déjà désagréable. Quand il y a un groupe toutes les demie-heures, vous partez.
La pression sur les élus est terrible : demande d'aménagements permanents, traçage de chemins en pleine forêt, sanisettes, petit à petit la rivière est confisquée. Bien des villages de la vallée de la Dourbie n'ont aujourd'hui d'autres "activités" à proposer l'été que celles de ces opérateurs et des syndicats d'initiative municipaux ne sont que les relais publicitaires de telle ou telle entreprise.
Pourtant, le canyonning n'apporte rien au pays : venus en bus ou dans leur propre voiture, en maillot de bain, ces touristes sont pris en charge en bas de leur hôtel et y sont ramenés sans jamais s'arrêter nulle part ailleurs que sur le site. Aucun n'achètera une simple canette de bière ou une tranche de jambon au commerçant local. Rien dans les poches, d'ailleurs il n'y a pas de poches sur leur combi. Ils ne laissent rien, se contentent d'exploiter la nature sauvage en ignorant qui y habite. Ils viennent faire du sport, pas une visite en milieu naturel. Ils pourraient le faire en salle et laisser la nature à ceux qui l'aiment et la respectent.
Il serait temps que les pouvoirs publics s'emparent de ces dérives pour y mettre un terme, ou permettent aux organisations de nature, de pêche ou aux riverains ayant constaté des dégâts de faire sanctionner les coupables. Les protocoles d'accord laissent le champ libre au mercantilisme le plus total, et nul ne contrôle leur respect par les industriels. Au Tayrac, un des hameaux préférés des canyonneurs, les habitants ont inlassablement alertés ceux qui descendaient des dégâts qu'ils allaient commettre ; aucun n'est jamais remonté dans sa voiture. Aujourd'hui, les entreprises évitent le hameau lui-même, lassés de devoir désinformer ensuite chacun de leurs clients. Nous avons gagné 500 mètres...
Yves Frémion - Les Ateliers du Tayrac
Projet d'un parcours de golf sur le causse du Larzac. C'est "l'effet VIADUC" !
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- Les parcours de golfs en quelques chiffres :
- - La quantité d'eau quotidienne nécessaire pour faire vivre 4,7 milliards de personnes est de 9,5 milliards de litres (d'après le minimum fixé par l'ONU). C'est la quantité d'eau utilisée chaque jour pour irriguer les parcours de golf dans le monde.
- - Le nombre de parcours de golf en activité en 2004 au japon est de 3030. il n'y en avait que 23 avant la deuxième guerre mondiale.
- - 18 kilos de pesticides sont utilisés par an et par hectares pour un parcours de golf, contre 2,7 kilos dans l'agriculture.
- -6500 mètres cubes : C'est la quantité d'eau moyenne gaspillée chaque jour en Thaïlande pour un seul parcours de golf. C'est aussi la quantité d'eau moyenne utilisée par 60.000 villageois thaïlandais.
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Le projet de Golf de l’Hospitalet du Larzac : Larzac à vendre à personnes avec pouvoir d'achat élevé uniquement. C'est le début de l'effet VIADUC ! |
Présenté officiellement en avril 2003, le projet touristique baptisé « le Domaine des Grands Causses » devrait ouvrir ses portes fin 2005. L’ensemble immobilier sera implanté sur une superficie de 20 hectares dont 15 d’entre eux appartenaient à la commune au lieu dit des Beaumettes (le conseil municipal a voté à l’unanimité la vente d’un de ses terrains à un promoteur immobilier venu de Montpellier). Décidément, l’Hospitalet a bien des atouts : aérodrome plus autoroute avec viaduc !
Le complexe pourra accueillir en même temps jusqu’à 600 personnes dans une commune dont le village de L’Hospitalet en compte 257...
Situé sur la commune de l’Hospitalet du Larzac ( le Larzac est dans un Parc Naturel Régional et Le site concerné est classée ZNIEFF ) et à quelques centaines de mètres du lieu du rassemblement Larzac 2003, ce complexe touristique sera composé de 70 « granges » divisées en deux appartements chacune et accompagnées de services haut de gamme : golf de 9 trous, piscine, restaurant, commerces, centre de remise en forme avec jacuzzi et salle de soin.
Un projet mal ficelé
Pas viable économiquement, le projet aura besoin d’aide publique pour fonctionner ; il est écologiquement nocif (eau, destruction d’un milieu) ; le terrain n’est pas adapté (froid, vent, canicule) ; le projet est socialement indésirable (développement non durable, stérile point de vue emploi) ; nous avons manifestement à faire à des promoteurs qui ne cherchent qu’à s’enrichir sans assumer la gestion du projet. L’idée même de faire un golf, qui demande un arrosage important, sur un causse calcaire et sec est une idiotie et une aberration écologique.
Chaque parcelle de terre étant monnayable, nous ne tarderons pas à voir la même chose sur les causses de Campestre et Blandas.
Un grand galop à travers une belle pelouse, les chevaux adorent ... Les VTT aussi ! (bonjour Benoit...)
tout plein d'infos sur : www.monde-solidaire.org
( http://www.monde-solidaire.org/spip/rubrique.php3?id_rubrique=153 )
Une carrière illégale au Pompidou
Madame, Monsieur
Je sollicite de votre part votre aide et votre soutien pour lutter contre un projet aberrant et illégal sur
la commune du Pompidou (Lozère), en zone centrale du Parc National des Cévennes.
Le projet est une demande de renouvellement d'exploitation et d'extension d'une carrière de roches
calcaires. Voici les arguments défavorables à ce projet:
- procèdure de demande d'exploitation illégale
- exploitation illégale durant plus de 7 mois
- exploitation en zone centrale du Parc National des Cévennes sans garantie à hauteur de la sensibilité du site
- insuffisances de l'étude d'impact
- incohérences du dossier
- sécurité publique non asurée
- vice de procédure
- dangerosité du site et de la voie d'accés
- travaux entrepris sans autorisation.
Vous trouverez plus d'informations sur ce site:( http://www.geocities.com/loufromental/dossier.html )
Il est possible de me contacter de préférence sur mon portable pour de plus amples informations.
Comptant sur votre soutien et vous remerçiant de tout l'intérêt que vous accorderez à ce problème. Mme. Faïsse Martine Le Pompidou, 6 septembre 2004
La Rouquette
48110 Le Pompidou
tel. 0664327953
Appel contre la construction d'un Mc Do en Lozère
Lozère : le dernier bastion (français) sans McDo et qui le restera !
L'ouverture d'un Mc Donald's est prévue pour janvier 2005 dans le dernier département de la France hexagonale à ne pas avoir été envahi : en Lozère, à Mende.
Cette nouvelle conquête de la multinationale est pour nous un grand symbole : Mc Do s'attaque à un département rural (73000 habitants) et préservé pour y répandre son idéologie malsaine, celle de la mondialisation néolibérale, de la marchandisation et de l'uniformisation du monde... A l'heure où les campagnes se désertifient, où les petits paysans respectueux de l'environnement disparaissent ou ont beaucoup de mal à pouvoir s'installer, l'arrivée d'un Mc Donald's est vue comme un progrès pour le département... Nous pensons qu'il en est tout autre, c'est pourquoi nous décidons de nous opposer fermement à l'ouverture de cet énième fast-food...
McDo, c'est pour nous le symbole d'un monde marchandisé, qui place l'économie et le profit avant l'épanouissement de l'Homme et le respect de son environnement... Le monde de la publicité qui nous étouffe et nous lobotomise en nous prônant une sacro-sainte croissance infinie et une consommation toujours plus grande... Le monde de l'OMC, du FMI, de la Banque Mondiale, du G8... et des autres institutions austères, opaques et sévères qui préparent la privatisation de tout ce qui est privatisable sur notre planète, de l'éducation à l'eau en passant par la culture et les retraites... Le monde des chiffres de la bourse et des horreurs du marché... Un monde d'inégalités et de discriminations où règnent misère, guerre, corruption, gaspillages et pollutions... Mc Do, c'est aussi le symbole de l'uniformisation à travers une culture-poubelle dominante qui s'impose en faisant disparaître toutes les autres... Un monde où une pseudo-nourriture aseptisée qui n'est qu'assemblage de conservateurs (gras, sucre, sel et acide) envahit nos assiettes tout en nuisant à la diversité des saveurs, des odeurs et des couleurs... Le monde Mc Do, c'est un monde où l'Homme n'est plus que consommateur et producteur, où son imagination, ses particularités, sa créativité et sa liberté sont totalement négligées. McDo, c'est le symbole d'un monde en danger : celui du réchauffement climatique, des mutations transgéniques, de la vache folle, de la déforestation, du bœuf aux hormones... Un monde où la santé humaine est directement menacée : on trouve partout de la « junk food » synonyme d'obésité, de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancers... alors que l'accès aux traitements, contre le SIDA notamment, ne dépend toujours que d'un lobby pharmaceutique qui n'en fait qu'à sa tête... McDo, c'est aussi le symbole des fast-food adeptes du « maljob », du travail précaire, des employés kleenex, de la répression antisyndicale et du harcèlement des salariés...
Enfin, McDo, c'est Ronald le « pédophile marketing » : une multinationale qui investit les maternités avec la Fondation Ronald Mc Donald's ; qui entre directement dans les écoles pour offrir aux enfants des goûters d'anniversaire et des jouets à collectionner (fabriqués par d'autres enfants qui n'ont pas vraiment les mêmes conditions de vie) ; qui transporte gratuitement les jeunes du fast-food au lycée... Bref, McDo s'attaque aux enfants et aux générations futures !
Face à la McDomination : Résistance toute ! en avant !
Le monde que symbolise Mc Do est un monde que nous refusons et contre lequel nous nous battons, mais nous restons persuadés que « d'autres mondes sont possibles ! »... C'est pourquoi nous allons résister, échanger et créer... C'est pourquoi nous allons protester contre la construction d'un McDo en Lozère, dernier bastion à ne pas encore avoir été envahi (et dont Mende semble être la seule ville où la multinationale peut s'implanter car c'est la seule du département où la population est supérieure à 10 000 habitants) !
Paysans, artistes en tous genres, étudiants, chômeurs, chercheurs, artisans, intermittents, précaires, syndicalistes, naturalistes, enfants, antipubs, végétariens, enseignants, humanistes, anticapitalistes, victimes de la malbouffe, restaurateurs... citoyens et organisations de tous horizons... : prenons ensemble l'initiative et l'engagement d'organiser des actions basées sur les adjectifs : altermondialiste, autogestionnaire, convivial, écogestionnaire, démocratique, non-violent, antisexiste, anti-discriminatoire,... pour mettre en pratique nos idéaux, échanger, agir, débattre, résister, créer et rêver ! !
L'objectif de cet appel est de rassembler toutes les organisations associatives, politiques et syndicales, qu'elles soient locales ou internationales, souhaitant s'engager dans la lutte. Il sera publié dans la presse et sur le houèbe... Les signataires seront tenus au courant de la suite de l'appel et auront bien entendu leur mot à dire concernant d'éventuels actions ou rassemblements. Contact pour se joindre à cet appel : 06.83.14.47.13 - ou > @
Les principaux signataires :
- AMDEUC (association mendoise de défense de l’environnement, de l’urbanisme, de la construction et de la biodiversité du Lot dans la préservation du patrimoine biologique) est une association loi 1901 qui agit en justice contre la ZAC de Ramilles où l’hypermarché et le McDo vont s’implanter. Le combat de l’association ne se situe qu’au niveau judiciaire.
- Le Collectif « Non à la malbouffe ! » Lozère. Collectif local lancé par la Confédération Paysanne et qui regroupe organisations politiques, associatives et syndicales et particuliers.Les organisations qui composent le collectif sont les suivantes : Action contre le chômage 48, ALEPE, AMDEUC, ANPI Chanac-La Nojarède, Collectif antipub Lozère, Confédératin paysanne 48, CNT 48, LCR 48, Les Verts Lozère, G10-Solidaires.
Toutes les infos sur http://mcdolozere.free.fr/
McDonald’s : Domicilié aux Etats-Unis, McDonald’s possède plus de 31.000 restaurants de par le monde (plus de 1000 en France). On estime que son logo est l’un des trois symboles les mieux compris au monde (avec le crucifix et le logo de Coca-Cola). Ses restaurants distribuent chaque jour plus de 46 millions de repas. Plusieurs études ont fait état de conditions de travail désastreuses (pratiques antisyndicales, semaine de 70 heures et travail d’enfants chez ses sous-traitants, etc.). En 2003, ses ventes se sont élevées à 17,14 milliards de dollars et ses bénéfices nets à 1,47 milliard. (source : transnational.org) |
Pique-nique anti Mc Do à Sète (Hérault) 16/10/2004
Près de 150 personnes se sont rassemblées devant le chantier du premier Mc Do qui doit être mis en service en décembre en Ile-Singulière. Les manifestants réunis à l'appel du collectif local anti Mc Do, ont été rejoints par de nombreux élus de gauche sétois dont le député communiste Liberti. Tous ont dit non "à cette façon de manger" que représente la chaine de fast-food. |