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Association CAMIN FERRAT

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Au moins 10% des espèces d'oiseaux auront disparu à la fin du siècle. WASHINGTON (AFP),le 14-12-2004

Au moins 1.200 espèces d'oiseaux vivant sur notre planète, (10% de la totalité) auront probablement disparu d'ici la fin du siècle, victimes notamment du réchauffement de la planète et de l'urbanisation, selon une étude conduite par des biologistes américains. Cette hécatombe est due aussi à la perte de l'habitat naturel, à la chasse excessive et aux maladies. 10% est le scénario le plus favorable qui résulterait de mesures prises pour protéger davantage l'environnement.

Des processus importants de l'écosystème, particulièrement la décomposition biologique, la pollinisation et la dispersion des graines vont en conséquence diminuer.

Près d'un quart des mammifères, un tiers des amphibiens et 42% de toutes les tortues pourraient aussi disparaître d'ici la fin du siècle.

La disparition d'espèces d'oiseaux peut aussi entraîner une recrudescence d'infections chez les humains. En Inde, la forte baisse du nombre des vautours dans les années 90 a entraîné une explosion de la population de rats et de chiens sauvages dont un grand nombre avaient la rage. Plus de 30.000 Indiens sont morts de cette maladie en 1997, soit la moitié du total mondial pour cette année là, ont souligné ces scientifiques.

 

 
La France a perdu 10% de ses oiseaux en 13 ans. Nous le voyons sur le causse.

Où les oiseaux se sont-ils envolés? Depuis 1989, 10% des effectifs des oiseaux communs en France ont disparu, constatent les chercheurs du Muséum d'histoire naturelle dans une étude présentée au public lors des Journées de la conservation de la nature au Jardin des Plantes, à Paris.

Sur 13 ans, de 1989 à 2001, des milliers de données ont été collectées sur le terrain par plusieurs centaines d'observateurs sous la houlette du Centre de recherche sur la biologie des populations d'oiseaux (CRBPO) du Muséum.

Sur 89 espèces d'oiseaux communs observés, 27 sont en déclin net et continu, parfois spectaculaire. L'hirondelle de fenêtre a vu ses effectifs fondre de 84%, le pouillot siffleur de 73%, la linotte mélodieuse de 62%, la pie bavarde de 61%, la mésange nonette de 59%.

Des espèces très familières, comme les moineaux domestiques et friquets, et en général les passereaux amateurs de graines sont victimes de la lutte contre les "mauvaises herbes" au bord des routes ou dans les champs cultivés.

L'hirondelle de fenêtre et la pie ont subi une véritable persécution de la part de l'homme, qui détruit les nids d'hirondelles pour éviter les déjections sur les façades, et chasse la pie, classée espèce nuisible, en période de reproduction.

Globalement, les espèces les plus touchées par le déclin sont les "spécialistes" d'un milieu unique, forêt ou plaine agricole, par opposition aux espèces dites "généralistes" qui peuvent vivre indifféremment sur plusieurs milieux naturels.

Les espèces "spécialistes" ont le plus souffert de l'intensification de l'agriculture. Mais le réchauffement climatique a aussi sa part de responsabilité, relève Frédéric Jiguet, chercheur du CRBPO.

"Les espèces qui vivent au nord de la France connaissent le déclin le plus important, plus de 2% par an contre moins de 1% pour les espèces du sud du pays", observe-t-il.

Ces espèces "nordiques" voient leur terrain d'élection se réduire du fait du réchauffement climatique, tandis qu'au contraire les espèces plus méridionales disposent de plus en plus d'espace et peuvent s'étendre vers le nord.

La mésange boréale, dont le nord de la France était traditionnellement la limite sud du territoire, a ainsi fortement diminué (-47%).

Le pouillot fitis est vraisemblablement victime d'une plus grande mortalité lors de ses périodes d'hivernage en Afrique, du fait de l'aridité accrue.

Les données de ce programme (Suivi temporel d'oiseaux communes ou STOC) conduit par le Muséum vont dans le même sens que les études anglaises sur le sujet, ainsi que les observations sur les insectes : des espèces traditionnelles du sud (comme la mante religieuse) remontent avec le changement climatique.

Les rythmes de migration sont également modifiés : les cigognes arrivent -et repartent- désormais 15 jours plus tôt en France.
PARIS (AFP), le 08-06-2002
 
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