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Association CAMIN FERRAT

 

Le Luc est censé ne pas posséder de blason.

Celui-ci est donc sujet à caution en attendant des recherches plus approfondies. Beaucoup d'autres lieux ayant la même appellation des erreurs sont possibles (c'est le cas au sujet d'une médaille obtenu pour ses fromages par Le Luc en Aveyron confondu avec Le Luc de Campestre)

 

 

Les deux domaines sont cartographiés en Luc-bas et Luc-haut au 18e.

Luc vient du latin lucus « bois sacré » ou "bois coupé, éclairci", issu lui-même de l'indo-européen loukos "clairière, terre boisée soumise à une coupe", équivalent du sanskrit lokas "terre habitée".  La présence de l'article défini (Le Luc, Le Salze, Le Viala) s'explique par l'utilisation de ces mots dans le langage parlé régional jusqu'au Moyen-Âge.

 

1261 : Pertinementum de Luco

1321 : Territorium de Luco

1391 : Notra-Domina de Luco

1405 : Lucum

1439 : Capella Beatoe-Marioe de Luco

1693 : Notre-Dame-de-Luq

 

La communauté de l’Ancien Régime devint une commune en décembre 1789. Trop petite, pour une véritable organisation municipale, elle fut rattachée à Campestre le 21 septembre 1812.

Jusqu’en 1856, le « camin ferrat » était la seule route traversant le Luc. Il reliait St-Jean-du-Bruel au Caylar et Soubès. La route actuelle (D273) fut construite par les enfants de la colonie agricole pénitentiaire.

Vestiges du château (fin du XVI°) : 2 tours d’angle basses, la chapelle doté d’un autel de pierre récemment mis à jour.

Chapelle de Notre-dame-du-Luc ou Ste-Marie-du-Luc, érigée en 1135, démolie lors des mouvements des premières guerres de religions à la fin du XVI°(encore en ruine en août 1675). Reconstruite fin XVII° (elle ne semble pas être en état en 1690) où cimetière et chapelle furent endommagés en 1694 suite à une incursion de protestants. La chapelle, sans service religieux, était rattachée à l’abbaye de Nant depuis la fin du XVI° et jusqu’en 1690.

A proximité muraille en pierre sèche qui fixait la limite des possessions anglaises, puis servi de cordon sanitaire contre la peste au XVIII°.

La seigneurie du Luc était reliée à la puissante famille des Roquefeuil dont la forteresse est édifiée au sommet du rocher d’Algues. Acquise en 1232 par Pierre Montesquieu , puis par Raimond de Roquefeuil en 1257. Vendue en 1571 aux frères Jean et Pierre Aldiguier qui bâtirent le château du Luc et le conservèrent jusqu’au XVIII° siècle. Elle passa aux Marquès par substitution. Ceux-ci rachetèrent les biens ecclésiastiques (maison curiale, pigeonnier, four et prés) en 1798.

 

Le Luc-basLuc-bas : domaine, métairie et demeure templière  en 1228, elle passa aux Roquefeuil puis fut confiée aux Chevaliers hospitaliers de la commanderie de Ste-Eulalie-de-Cernon en 1258 suite à des razzias des Roquefeuil sur les biens des religieux (on évoque le vol de mille ovins) et à leur plainte en justice. La métairie fut vendue à la famille d’Aldiguier de Millau en 1571. Elle fut mise aux enchères lors de la vente des biens nationaux (propriétés appartenant aux anciens ordres privilégiés et nationalisés par la Révolution) et rachetée par un tiers pour le compte des Marquès.

Ruinée au XV°, elle fut reconstruite à la fin du XVII°.

C’est actuellement le seul groupe d’habitation du causse qui reste ruiné.

 

La population :

1675 : 25/30 habitants partagés entre le château du Luc et la Métairie templière

1696 : 35 communiants, 70 pendant les récoltes

1794 : 51 habitants pour 3 familles

1799 : 15 habitants

 

Le domaine du Luc subit d’importantes transformations à partir de l’établissement, en 1856, de la colonie agricole. Le pénitencier comptera jusqu’à 250 enfants. (voir la bibliographie complète concernant le "bagne")

plaque "colonie agricole du luc"

>> Extrait du régime disciplinaire du pénitencier du Luc

 

L'écrivain Frédéric Mistral (1830-1914), prix Nobel de littérature en 1904, semble avoir séjourné au Luc pour des vacances afin de compléter sa connaissance de la langue d'oc. (St-jean-du-bruel par Marcel Prunier –1985)

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